LA CHANDELLE
J’accepte volontiers d’être une petite chandelle,
brulant aux deux bouts mêmes,
Eclairant ma propre plume,à moi,
Eclairant mes propres yeux,
Eclairant mes propres pieds,
Et les autres pieds qui marchent en avant avec moi.
Le jour ou je n’ai pu allumer le feu d’amour,
jaillissant du sein de mes entrailles,
Je mourrai de froid,
de l’ombre nocturne,gelée autour de moi.
J’accepte volontiers d’être une petite chandelle
brulant aux deux bouts, éclairant les alentours.
Je fonds moi-même,brulant goutte-à-goutte ma vie,
sur l’assiette emplie de pénitence,
avalant avec amertume l’amer de la vie.
La lumière ,rayonnant de ma chandelle,
apporte la douceur à mon voisinage,
À ceux,ne pouvant être des chandelles nocturnes.
Quant à ceux qui sont eux-mêmes chandelles,
s’ajoute la chandelle de ma vie,
La lumière rayonnera hors de l’espace connu.
Sur l’assiette ascétique de la vie humaine,
Je me rejouis à l’anniversaire d’autrui;
Brulant ãux deux bouts,nous éclairant l’un l’autre.
J’accepte volontiers d’être une petite chandelle,
Espérant ajouter une mince étincelle;
Est-ce ca vaut la peine?
Pourtant,malgré tout,je brule moi-même ma vie goutte à goutte;
pour me préserver du vent,comme on se préserve des mauvaises paroles
Je prends garde à moi-même,
aux paroles des gens mauvais,pareilles au charbon noir,
Ceci,s’il ne brule pas,qu’il ne soit pas en connivence
avec l’ombre nocturne,pour noircir et salir les gens!
Tr,TRỊNH PHÚC NGUYÊN
Vui buồn ký ức thời quân ngũ
Thanh thản tâm hồn lúc nghỉ hưu
Đường cong cuộc sống dài bao nữa
Vẫn cứ yêu đời chẳng quanh hiu