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Ngôn ngữ: Chưa xác định
Gửi bởi hongha83 ngày 02/02/2012 16:18
Mer
Au dessus de la mer le nuage bariolé
Sur la mer le bateau d'argent
Au dedans de la mer le poisson jaune
Tout au fond de la mer l'algue mauve
Et devant un homme nu et debout
Se demande
Serai-je le nuage
Ou le bateau?
Serai-je le poisson?
Ou l'algue?
Ni l'un, ni l'autre
Il faut être la mer mon garçon!
Avec son nuage,
Avec son bateau,
Avec son poisson,
Avec son algue.
Ngôn ngữ: Chưa xác định
Gửi bởi hongha83 ngày 30/11/2010 04:58
Đã sửa 1 lần, lần cuối bởi hongha83 vào 30/11/2010 05:00
Testament
Pour la prostituée la plus jeune
Du quartier plus vieux e noire,
Je laisse mes boucles d’oreille, labourer
En cristal, limpide e pure…
Et à la vierge celle qui est oubliée
Jeune fille sans tendresse,
Revend, en quelque part, une légende,
Je laisse ma robe blanche,
Ma robe de mariée,
Tissu en dentelle…
Ce mon vieux rosaire
Je l’offre à l’amie, celui
Qui ne croie pas en Dieu…
Et les livres, mes rosaires
De la souffrances de l’autre,
Sont pour les hommes humbles,
Qui n’auraient jamais su lire.
Quant à mes poèmes, fous,
Ce la, sont de douleur
Sincère et désordonner...
Ce la, que sont d’espoir,
Désespérer mais ferme,
Je laisse a toi, mon amour…
Pour que, dans la paix de l’heure,
Dont mon âme vient
De loin baiser tes yeux,
Qu’elle va en dehors de la nuit…
Avec des pas faits en lune,
Les offrir aux enfants,
Que tu trouveras en chaque rue…
Ngôn ngữ: Chưa xác định
Gửi bởi bruce lee ngày 20/11/2010 00:55
Elégie
Dis-moi, pauvre peuple au berceau,
Peuple esclave, qui donc te berce?
Est-ce celui qui autrefois perça
Le flanc du Sauveur sur la croix?
Ou celui qui te chante depuis tant d'années:
"Si tu supportes tout, tu sauveras ton âme."
Si ce n'est lui, c'est son semblable,
Un fils de Loyola, un frère de Judas,
Traître et menteur, cruel annonciateur
De nouvelles souffrances pour les pauvres gens,
Un Kirdjali, saisi d'une folie nouvelle,
Il a vendu son frère, il a tué son père.
Est-ce lui, réponds-moi... Mais le peuple se tait.
Rien que le bruit des chaînes! nulle voix ne monte
D'entre elles pour clamer l'espoir, la liberté.
Le peuple renforgné se borne à désigner
La horde des élus, un ramassis de brutes,
Privilégiés qui ont des yeux pour n'y point voir.
Le peuple les désigne et la sueur sanglante
De son front tombe sur la pierre du sépulcre.
La croix s'enfonce en plein milieu de sa chair vive
Et la rouille ronge ses os.
On dirait qu'un vampire prend la vie du peuple;
Le traître à l'étranger s'unit pour le festin.
Le pauvre esclave endure tout - et nous,
Sans honte et en silence, nous comptons les jours.
Le temps passe et toujours, le joug pèse à nos cous,
Et le peuple traîne ses chaînes.
Serions-nous pleins de foi pour la tribu des brutes,
Puisque nous attendons notre tour d'être libres?
Ngôn ngữ: Chưa xác định
Gửi bởi bruce lee ngày 20/11/2010 00:22
A mon frère
Il est dur de vivre, mon frère,
Parmi de brumeux imbéciles.
Dans les blammes mon âme brûle,
Mon cœur meurt sous des plaies cuisantes.
J'aime tendrement ma patrie.
Je conserve son héritage,
Mais, frère, je me perds moi-même
En haissant ces imbéciles.
Un chaos de pensées, de rêves
A crucifié ma jeune âme.
Ah! qui viendra poser la main
Sur ce cœur qui a trop de mal?
Personne! mon cœur ne connaît
Ni la liberté, ni la joie,
Mais pourtant il bat comme un fou
A l'écho des sanglots du peuple.
Oui, frère, je pleure en secret
Sur la triste tombe du peuple.
Dis-moi, que puis-je vénérer
En ce monde inerte et perfide?
Je n'entends rien, rien ne répond
Aux appels nobles et sincères.
Et ton âme, mon frère est sourde
Aux voix de Dieux, aux pleurs du peuple.
Gửi bởi hongha83 ngày 22/04/2010 01:53
À les chute des feuilles
Quand on verra tomber les feuilles tu viendras
Cherchant à découvir ma tombe au cimetière
Et lorque dans un coin tu la reconnaitras
Tu trouvera des fleurs à l’entour de la pierre
Pour parer blond enfant tes cheuveux et ton front
Cueille-les car ces fleurs qui de mon coeur viendront
Sont les tendres chansons que je n’ai pas écrites
Les paroles d’amour que je ne t’ai pas dites
Ngôn ngữ: Chưa xác định
Gửi bởi hongha83 ngày 29/11/2008 06:25
Đã sửa 1 lần, lần cuối bởi Vanachi vào 30/11/2008 09:46
Sur tout le territoire du Laos
S'étendent de beaux champs et de vaste rizières
Partout sur ma patrie mère
S'écoulent de joyeuse rivière
Dans le sous-sol il y a tant de minerais
L'herbe verte pousse dans les plaines
Les montagnes, du Nord au Sud s'enchainent
Et exposent de solides roches, des falaises
Dans la forêt il y a une faune diverse
Les paons perches aux sommets des falaises
Exposent leur plumage si joli
Comme les motifs de la jupe d'une jolie fille
En tant que soldat à la frontière
J'aime vraiment ma patrie mère
Je respire souvent ses belles fleurs
Et j'aime cette terre de tout mon coeur
Afin de sauvegarder cette terre
Je suis prêt à sacrifier
Je suis prêt à la surveiller
Et à tout donner à ma patrie mère
Ngôn ngữ: Chưa xác định
Gửi bởi Vanachi ngày 12/11/2008 21:41
Dans la taverne
Mon cœur est lourd! Versez du vin!
Que je m'enivre, que j'oublie:
Est-ce la gloire ou l'infamie?
Qu'en savez-vous donc, imbéciles?
Oublier le pays natal,
Le toit chéri de mes parents,
Oublier ceux à qui je dois
Une âme de fier combattant,
Mon père mort, ma mère en larmes,
Oublier mon peuple indigent
Et les voleurs qui lui arrachent
Noblement, le pain de la bouche.
Ils volent mon peuple affamé:
Le lâche tchorbadji le vole,
L'avare commerçant le vole,
Le pape, saintement, le vole.
Volez-le, ô vous, insensés!
Volez-le! Qui vous en empêche?
Il n'est pas près de se lever:
Ne sommes-nous pas ici, à boire?
Nous chantons des chants de révolte,
Nous montrons les dents aux tyrans,
Les tavernes nous osnt étroites.
Nous crions: "Allons au Balkan!"
Mais, quand nous sommes dégrisés,
Nous oublions tous nos serments.
Nous nous taisons, puis nous rions
Des saintes victimes du peuple.
Le tyran déchaîne sa rage,
Couvre d'opprobre notre sol,
Blasphème, bat, massacre, pend
Et rançonne le peuple esclave.
Versez-moi du vin! Je veux boire!
Il me faut soulager mon cœur.
Tuer mes sombres sentiments
Et amollier ma main virile.
Je boirai, malgré l'ennemi
Et malgré vous, ô patriotes!
Rien ne m'est cher, rien ne m'est proche!
Mais vous... vous êtes des idiots!
Ngôn ngữ: Chưa xác định
Gửi bởi Vanachi ngày 12/11/2008 21:41
A mon premier amour
Abandonne ce chant d'amour,
Ne verse pas de poison dans mon cœur.
Je suis jeune, mais j'ai oublié ma jeunesse
Et même si je m'en souviens
Je refuse de déterrer
Ce qu'aujourd'hui j'ai pris en haine
Et, devant toi, foulé aux pieds.
Oublie le temps où je pleurais
Pour un regard, pour un soupir.
Alors, j'étais esclave, je traînais des chaînes
Et, pour un seul de tes sourires,
Dément, je méprisais le monde
Et, dans la boue, je piétinais mes sentiments.
Laisse à leur passé ces folies.
Dans mon cœur, l'amour est éteint.
Tu ne peux plus le ranimer
Car il n'y règne que douleur
Et tout est recouvert de plaies.
Mon cœur s'enveloppe de haine.
Ta voix est belle, tu es jeunen
Mais entends-tu chanter les bois?
Entends-tu sangloter les pauvres?
Mon cœur m'attire vers les terres
Où le sang humain se répend.
Laisse ces mots emoisonnés
Ecoute gémir la forêt.
L'orage séculaire gronde
Mettant au monde, mot à mot,
Les récits des temps anciensn
Chantant les nouvelles souffrance.
Chante donc un chant pareil,
Un chant de douleur, jeune fille:
Comment le frère vend son frère,
Comment dépérit la jeunesse,
Chante les larmes de la veuve,
Les petits enfants sans foyer!
Chante ou tais-toi, va-t-en!
Tout près de s'envoler mon cœur déjà palpite,
Ma bien-aimée, mon cœur s'envole, comprends-moi:
Là-bas la terre retentit
De clameurs terrible, haineuses,
De chants d'agonie et de deuil...
Là-bas l'orage rompt les branches,
Le sabre les tord en couronnes,
Là-bas les ravins sont des gouffres,
Les balles sifflent dans le vent,
La mort est un tendre sourire,
La tombe froide un doux repos.
Ah! quelle voix me chantera
Ces tristes chants et ce tendre sourire?
Que je puisse lever mon verre
Et proférer des mots sanglants
Qui font taire l'amour lui-même!
Et ce n'est qu'à partir de là
Que je chanterai ce que j'aime.
Ngôn ngữ: Chưa xác định
Gửi bởi Vanachi ngày 12/11/2008 21:37
La Saint-Georges
Passez, bons peuples.
L'appel de l'honneur ne vous reveillera pas
Les cadeaux de la liberté
Ne sont rien pour des troupeaux.
Ils doivent être abattus et tondus...
A.S.Pouchkine
Peuple, réjouis-toi! Vous les vieux, vous le jeunes.
Aujourd'hui, louez Dieu et louez votre roi,
Car c'est la fête de Saint-Georges.
Un troupeau de moutons
Hier aussi bêlait en suivant son berger.
Ce roi berger insouciant est stupide
Comme tous les rois de la terre,
Menait ses moutons avec sa houlette,
Avec ces bons chiens, ministres fidèles
Sans portefeuille, bénévoles.
Si un vrai souverain l'eût vu il aurait dit:
"Que ce troupeau a de la chance, il vit
Plus heureux que mon peuple même!"
Et le troupeau chemine avec ses blancs agneaux,
Il chemine, se traîne, épuisé par la route,
Pour que tous les agneaux passent sous le couteau
En l'honneur de Saint-Georges,
Ce brigand sanctifié, putréfié, sans cervelle.
Est-ce lui qui veut des victimes?
Non c'est le berger qui les veut,
C'est le ventre affamé, le gosier altéré
D'un pope ivre au nom de Saint-Georges,
De même que de toi, peuple, le roi exige
Des victimes dans ces harems épouvantables,
Pour lui et pour tous ceux
Qui te torturent, qui t"oppriment,
Et tu leur donnes ta sœur
Et tu verses ton sang pour eux;
Plus ils te frappent, plus tu danses.
Vois: aujourd'hui, riches et pauvres
Ivres, là-bas, chantent ensemble;
Avec le pope, ils louent Dieu et leur souverain...
Peuple, réjouis-toi. Ainsi les moutons bêlent
En cheminant tout doucement avec les chiens
Derrière le berger.
Ngôn ngữ: Chưa xác định
Gửi bởi Vanachi ngày 12/11/2008 21:36
Le retour du pelè rin
Etranger, hâte-toi, tu vas bientôt revoir
La maison paternelle.
C'est l'heure du horo
Et tu vas déranger les danseurs pour passer.
Les vielles femmes et les enfants te diront:
"Tu es le bienvenu."
Les jeunes filles dansent
Le vendredi d'avant la noce du dimanche.
Mais que t'importe! Un autre a pris ta bien-aimée.
Rassur-toi, pour toi
Il y a d'autres filles.
Après tout, tu n'as pas offensé le bon dieu!
Ta vieille mère sortira de la maison
Pour accueillir son fils,
Pleurante, gémissante:
"Mon enfant est enfin rentré de l'étranger!"
De sa faiblesse elee étreindra ton corps viril,
Et toi - oh! ses vieux os! -
Tu entendras ses plaintes,
Tu comprendras ses mots si simples et ses larmes.
Ecoute, mais surtout ne pleure pas, écoute:
Elle s'est fiancée...
Ce n'est pas tout, écoute:
Tes frères et ton père... écoute sans pleurer:
Les Turcs ont tué ton père... Et tes frères chéris
Ont été enfermés
Dans d'affreuses prisons.
Tous les deux ont pourri sous les plus noirs supplices.
Qu'importe puisque toi tu restes bien en vie.
Un jour, tu seras père.
Dieu miséricordieux
Se doit de t'accorder une progéniture.
Mais tu pleures, tu pleures! Allons donc, courage!
Les larmes sont aux femmes,
Aux femmes et aux pauvres!
Regarde-toi, tu n'es ni affamé, ni faible.
Tu n'as qu'à dire: "Dieu ait pitié de leurs âmes."
Fais des cadeaux aux popes,
Invite les notables
Reste semblable à toi, tu l'as toujours été.
Prends une femme bien plus belle que les autres
Ou la plus riche laide,
Fais-tu un tas d'enfants,
Aimes-les, nourris-les de la sueur des pauvres.
Ainsi, rentré de loin, l'imbécile s'efforce
De vivre plaisamment,
Sans jamais s'inquiéter
De savoir ce qu'il est: un homme ou un brute.
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