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Ngôn ngữ: Chưa xác định
Gửi bởi Vanachi ngày 12/11/2008 21:33
A ma mère
Ma mère, est-ce possible que, pendant trois ans,
Tu aies chanté si tristement. Tu m'as maudit
Et je m'en suis allé, vagabond, malheureux.
Au loin j'ai rencontré ceux que mon âme hait.
Ai-je changé les biens de mon père en boissons?
Toi, t'ai-je transpercée de si cruelles flèches?
O mère, ma jeunesse encore toute fraîche
Se desséche pourtant, s'ulcère, disparaît.
Mes braves compagnons me regardent, joyeux,
Parce que, moi aussi, avec eux tous je ris.
Mais ils ne savent pas combien je dépéris,
Ni combien je vieillis, brûlé par la gelée!
Comment le sauraient-ils, car je n'ai pas d'ami
A qui je puisse révéler mes grands secrets,
Dire qui j'aime, en quoi je crois, quels sont mes rêves
Et mes pensées, livrer mon cœur et ses souffrances.
A part toi, petite mère, je n'ai personne.
Tu es pour moi l'amour, tout l'amour, et la foi,
Mais je n'ai plus de force, je n'espère plus
Rien de l'amour, mon cœur en silence s'éteint.
J'ai tant rêvé, ma mère, et le jour et la nuit,
Qu'ensemble nous verrions le bonheur et la gloire.
Je me sentais si fort, que n'ai-je désiré?
Pour chaque rêve, hélas! une fosse était prête.
Un seul désir, un seul, dans mon âme est resté.
Retomber dans tes bras si doux, me sentir vivre,
Afin que ma jeunesse amère, moribonde,
A toi puisse se plaindre, à toi si dénuée.
Que j'étreigne une fois encore, sans rancune.
Et mon père et ma sœur et mes frères chéris...
Alors mon sang pourra se figer dans mes veines.
Mon cœur pourra pourrir à jamais dans la tombe.
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Gửi bởi Vanachi ngày 12/11/2008 21:30
Rapt d'une jeune fille consentante
La flûte joue dans la clairière
A l'orée de la forêt.
La belle Stoyana s'en va
Emplir sa cruche à la fontaine.
Du jardin appelle et crie
Sa tante qu'elle déteste:
"Perds-tu la tête Stoyana,
De sortir de si grand matin?
Arrête! nous irons ensemble."
Puis elle court chez la mère
Pour dénoncer Stoyana
Qui s'en va dans la clairière.
quand la vielle mère arrive
Sur la haute véranda,
Elle se met à pleurer
En apercevant au loin
Le drapeau couleur de sang
Au milieu des insurgés
Et Stoyana - tache blanche
Dans les bras de Doitchine.
Quand il a vu s'avancer
Sa chérie, sa bien-aimée,
D'entre les gars il a bondi
Et, du doigt, il l'a montrée:
"Eh! compagnons, levez-vous!
La voilà qui vient - regardez:
C'est mon oiseau de la forêt,
C'est ma petite fiancée!"
Tout joyeux, il s'en est couru
Vers Stoyana, la toute belle,
Et quand elle lui a souri
Son fusil fut de la fête.
A son tour la droujina tire
Et chante la Veille des noces
Stoyana ouvre les bras
Son jeune amoureux l'étreint.
Mais la pauvre vieille mère,
Voyant cette trahison,
Verse des pleurs et maudit
La fille et son séducteur:
"Que jamais tu ne fleurisses,
Fille ingrate, près de lui,
Que, chaque jour, tu dépérisses,
Clouée au lit un an durant!
Que la maladie te possède,
Que la scrofule te dévore,
Et que Doitchine n'échappe
Ni à la prison, ni aux chaines!
Ce haidouk qui t'a séduite,
Puisses-tu le voir empalé,
Lui qui se moque de toi
Avec les nymphes des forêts,
Lui qui m'a pris ton grand frère
Pour en faire un rude haidouk.
Et maintenant qui t'entraîne
A quitter ton père et ta mère!"
Ces imprécations réveillent
Le vieux père de Stoyana.
Il sort de sa chambre, effaré
Frappant sa tête de ses poings.
Mais quand il voit Doitchine,
sa fille et son fils aimé,
Passant la main dans sa barbe,
Il s'adresse à la forêt:
"Forêt, ma mère chérie,
Tant d'années tu m'as nourri,
Forêt, moi, le vieux rebelle,
Avec mes gars bien choisis!
Et ces enfants, nourris-les.
Tant que le soleil luira,
Tant qu'un oiseau chantera
Que ce drapeau se déploie!"
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Gửi bởi Vanachi ngày 12/11/2008 21:29
L'orage
Un noir nuage s'est levé
Sur la forêt, vers le Balkan:
Sera-ce une légère ondée
Ou un orage violent?
Oh! vieil homme, comme il fait lourd!
La charrue avance à grand peine.
Tu jettes le grain derrière elle:
Sueur du front, grêlons des yeux.
Vieil homem, pourquoi pleures-tu
Au long des sillons que tu creuses?
Redoutes-tu la sombre nue?
Crains-tu la mort pour tes garçons?
Raconte-moi; je n'oublie pas
Quel fier gaillard tu as été;
Dieu garde Stoiana, ta femme.
Elle chantait, tu labourais.
L'année dernière, souviens-toi,
Quand je passais dans la forêt,
Je t'ai vu parmi les rebelles
Et tu semblais être leur père.
Quel brave tu étais alors!
Maintenant tu pleures, pourquoi?
Le drapeau ne flotte-t-il plus?
Ou bien ton vieux cœur s'est-il tu?
"Enfant, pourquoi me questionner?
Entends le corbeau croasser,
Va au village, tu verras,
Tu comprendras pourquoi je pleure:
Je suis derrière ma charrue,
Et tout le village est dehors,
Tout le village est accouru
Pour mieux regarder mes garçons.
Deux voivodes, les deux frères,
Mes deux fils fidèles et forts
Se sont battus pour décider
Qui mènerait ma droujina.
La montagne est trop étroite
Pour ma droujina désunie...
Maintenant les têtes tranchées
N'inspirent plus que la pitié.
Frappe-moi, Seigneur, de ta foudre!
Vent, disperse au loin ma poussière!
Que je ne revoie leurs enfants,
Près de leurs malheureuses mères,
Autour des pieux se lamenter
Devant les têtes, mains tendues,
Et, plus tard, souffrir et traîner,
Affamés, en haillons, pieds nus."
Voici la pluie, en grosses gouttes.
Oies et canards fuient bruyamment;
Un terrible orage est en route
Les gouttes vont s'élargissant.
Et chacun cherche à s'abriter.
Le vieillard ne veut pas partir.
"Allons, grand-père, il faut rentrer!"
"Non, tu dois m'aider à mourir."
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Gửi bởi Vanachi ngày 12/11/2008 21:20
La pendaison de Vassil Levski
O Bulgarie!
O ma mère, ô patrie chérie!
Pourquoi pleurer si tristement?
Et toi, corbeau, maudit oiseau,
Sur quel tombeau croasses-tu?
Je sais, je sais, mère, tu pleures
De te sentir en esclavage!
Ta sainte voix est impuissante,
C'est une voix dans le désert.
Pleure! Là-bas, près de Sofia,
Se dresse un gibet, je l'ai vu!
Et ton fils, l'unique entre tous
Y pend de son terrible poids.
Le corbeau hideux y croasse
Et les loups hurlent dans la plaine.
Et les vieillards implorent le ciel,
Les enfants crient, les femmes pleurent.
L'hiver chante ses mauvais airs,
Les rafales couchent les ronces.
Le froid, le gel, le désespoir
Te comblent le cœur de douleur.
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Gửi bởi hongha83 ngày 23/05/2008 22:01
Đã sửa 1 lần, lần cuối bởi Vanachi vào 23/05/2008 22:19
Il y a eu crime dans Grenade 1 - Le crime
On l'avait vu, cheminant entre des fusils
par une longue rue,
apparaître dans la campagne froide,
encore étoilée, la campagne du matin.
Ils ont tué Frédéric
à l'heure où surgissait la lumière.
Le peloton des bourreaux
n'osait le regarder en face.
Ils ont tous fermé les yeux,
ils ont prié: Dieu lui-même ne te sauverait pas!
Il est tombé mort, Frédéric
-sang au front et plomb aux entrailles.-
...Il y a eu crime dans Grenade!
vous savez?-pauvre Grenade!-sa Grenade!...
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