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Je couvre de poésie ce monde qui est mienne!
Soudain, les araignées l’une après l’autre parachutent avec leur mince toile sèment la rosée au jardin de rêves, elles cherchent leur nourriture entrant puis sortant des
coquilles vides toutes prêtes à se multipler
Jours et nuits se relèvent pour tirer le soleil et la lune par une gigantesque poulie hypnotisant les plis de la paupière élargissant les mesures de l’âme à l’aide de
sentiments
Liberté – le flot du sang chaud révolté insoumis sous la peau des tropiques
Moi-même soumise au chagrin à la détresse pensant des fois à tout quittermais comment pourrais-je m’en aller quand il y a toujours là un amour pour la poésie pour
toi pour la nature sujet – l’aimé – l’esclave
Me voilà revenue pleine et sans faille
Les fleurs de montagne saluent les cérémonies du mariage les narcisses sourient saluant un printemps nouveau
Comme des anges baignant dans l’eau pure
La ville éphémère se resplendit rouge de grues roses
Les crins de cheval battent les sanglotantes cordes des violons
Le mur des Lamentations répercute les choeurs d’alarme
Le monde en trouble à cause de l’ignorance fanatique extrêmiste est en train de serrer les mains des mains sans frontières
Pour qui sonne le glas, Hemingway excédé s’est suicidé
Et si on écoutait la musique avec les oreilles de Beethoven et si on voit le monde avec les yeux de Louis Borges ce monde serait-différent?
Les hommes s’entretuent toujours, rougeant les roses blanches
Sous la couverture chaude se cachent des épines piquantes
Les rires et les sanglots dans leur enchainement
Acapella
Les cités ornementées s’animent vers Zéro heure
Ton visage s’éblouit
Au fin fond de toi, Aphrodite
Va vers les gens par flots de lettres d’amour
Les centaures galopent et lancent leurs flèches,
sans cesse l’élégante sirène chante la séduction
Les fruits de coton se changent en blancs oiseaux couvrant la plaine en nuages blancs
Les rouges lèvres charnues attendent le baiser comme les fruits de murier attendent l’eau et la lumière
S’il est épris de l’art et de la vraie poésie, ce monde vivra sans la cruauté
Enfermées les offenses, changées les vies des veuves et des vieux solitaires au cheveux blancs et au teint fané, les infortunés vagabondant par le monde, les bi-sexués désorientés,les paysans des mauvaises saisons grattant la terre sèche avec leurs doigts
maigres
La Terre est devenue malade à cause de la civilisation
Le monde manquant d’esprit poétique a rendu tragique la vie humaine
Le monde est tout sécheresse ce monde mal fait a besoin de se refaire
Le poète
Le voilà immanquablement l’Empereur superpotentiel de la vie
Allons-y, Poésie!
Les grappes de fruits les couronnes des arbres sont devenus de mystérieuses grappes de lanternes
Flots à flots de signes d’espérance multipliés par millions et millions d’amants, des vies d’amour et de fleurs écloses
Je couvre de poèmes sur tou ce monde qui est mienne