Prunelle

Lors de la chute du ciel des étoiles
Tout ce que je vois c’est ton vol dans les étincelles d’émeraude
Les fissures de la terre, guidées par les lignes de ma main lasse
Tout t’attend, Prunelle
Les créatures, ayant la soif de vivre, menacées de disparaître par la main des hommes
(Les hommes s’offrent tragédies et mort)
Le temps pendu à la couleur des cheveux
Je pars chercher le territoire du Bonheur
Mon fils ! Tu m’as donné la source de vie
Pour que je puisse garder le silence
Travailler comme deux, trois autres
Pour que je puisse vivre comme toutes autres femmes
Au moment où les sueurs de ton père tombent sur ma poitrine
De la vielle terre poussent des fleurs vierges
Seule, je vis de l’image d’une vie ensemble, avec ton Père et toi
Ta chair fraîche entame l’ascension du parfum de l’atmosphère
La mer élargie, les forêts reboisées, le bleu du ciel raccommodé
Des fleurs multiples débarquent sur notre Pays, on fleurit grâce aux cheveux des Prunelles
Allongée, une nuit de Mai, j’attends le soleil
Des larmes sourirent dans mon coeur
Sur le point d’exploser par le rythme de la vie
La maison mouillée de lune où se perpétuent les sons d’une harpe
Notre enfant chéri à nous !
Dis-moi : “Ne pleure pas !”
Abattus par la chaleur suffocante du soleil
Tout oiseau peut toujours se rétablir pour accompagner tes premières paroles par son chant
De jeunes étoiles les épaules levées, entrent dans le doux avenir
Les bras de ton père nous soutienent
Notre vie est encore plus belle que les rêves du paradis
Rien ne peut nous séparer, rien ne peut nous menacer
Des terres arides poussent des bourgeons
Nous regardons à travers toi – Prunelle
La sérénité atteinte
Nous vivons dans notre amour fervent